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Les Fades ou fées limousines font parties du folklore de la région et sont intimement liées aux énormes chaos rocheux et pierres aux formes particulières. Si vous cherchez des contes liés aux pierres Limousines vous pouvez consulter le livre de François Guyot « Pierres à légendes du Limousin » aux éditions les Ardents Editeurs.
On m’a souvent conté chez nous que dans les temps anciens, il y avait des espèces de sauvages qui vivaient à demi nues dans les bois du Limousin.
Nul ne savait vraiment d’où elles venaient. Elles vivaient entre elles, ne faisaient de mal à personne et personne ne leur en faisait. Un groupe restait jadis à l’abri d’un gros rocher. Vous savez, une de ces masses sacrées qui danse et chante au milieu de la nuit sans que l’on puisse les arrêter.
Les vieux du pays parlaient beaucoup de ces drôles d’êtres, mais rares étaient ceux qui les avaient vus. D’ailleurs, ils ne se promenaient pas durant le jour.
Depuis ces temps, on pense qu’il se cachait peut être derrière quelques de ces menhirs des trésors.
Un jour quelqu’un du village décida de réunir une dizaine d’ouvriers, mais au premier coup de pioche, une obscurité soudaine et totale effaça toute lumière et bientôt sortirent des entrailles de la Terre des grandes langues de feu qui mirent en fuite les ouvriers.
Dans les croyances jadis, les énormes chaos rocheux Limousin intriguaient par leurs tailles, certains étaient vénérés ou étaient le lieu de culte. Beaucoup cherchaient une explication à ces énormes masses. On croyait facilement que des trésors déposés par des êtres inconnus « fades, les fées Limousines » s’y cachaient.
Pour cette création, il s’agit surtout de remercier la nature qui nous a offert un petit bout de forêt et en son centre un magnifique et imposant rocher. Cette création ne se situe pas dans le jardin du Sentier des Légendes. La légendes des « Fades » se trouvent à droite en descendant du parking.
Nous avons voulu témoigner au travers de cette création artistique du coté parfois sacré, lieu de culte qu’était ces amas rocheux. En utilisant les « gohei », petit oriflamme japonais (nous avons vécu au japon) ornant les temples, arbres et pierres sacrés, nous symbolisons le coté spirituel de ces espaces. Partout dans le monde, on trouve des légendes sur de petits être habitants ces endroits. Ces oriflammes japonais « importés » dans notre foret limousine sont pour nous le témoin de cette universalité.
Nous avons aussi choisi d’utiliser des cordes suspendues, encerclant les arbres pour pousser le visiteurs à lever les yeux vers le verts, la cime des arbres et l’observer quitte à donner le tournis. Comme pour donner un sentiment d’ivresse (sans alcool) car dans ces lieux beaucoup d’amphore de jarre ont été retrouvé signe qu’ils étaient peut être l’endroit de fêtes, de sacrifices ou d’autres événements marquants pendant lesquelles des breuvages ont pu être consommés.
Tumulus de Quenouille sur le Sentier des Poêtes
Les Roches Brunagères de Quenouille sur le sentier des Poêtes
Découvrez les légendes Limousines qui ont inspiré notre jeu.